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Partir de Bretagne pour fouler la lave d’Islande. L’intention d’abord solitaire de Julie, comédienne, musicienne, compositrice, pour l’occasion récitante, est devenue marche collective, trépidante, humide. Et oeuvre d’art commune puisée au paysage.

 

Là-bas en juillet 2019, dix jours durant, neuf jeunes et quatre éducateurs venus de Maisons de l’enfance à caractère social, un plasticien, une documentariste sonore, un guide viking et une comédienne donc, ont cheminé ensemble. 

 

Entre la rudesse du bivouac et la grâce de la découverte... de soi, des autres et de la peau de la terre, entre les clameurs et les silences, l’expérience s’est avérée joyeusement,  intensément, créative.

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Je msouviens

Erick Deroost, plasticien, a conçu une exposition rieuse, intergénérationnelle, qui associe les résidents de l’Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) du Pôle Saint-Hélier et les enfants de la crèche Rigolo comme la vie. En s’inspirant de l’œuvre de Georges Pérec, l’artiste a invité les ainés à évoquer oralement des souvenirs d’enfance. L’ensemble des je me souviens, moments forts, réels ou phantasmés, a ensuite donné lieu à une transcription écrite, puis photographique. Laquelle pour tromper le temps et relier les êtres, mêle personnes âgées et bambins en une étonnante galerie de doubles portraits.

Ce projet artistique est porté conjointement par l’association du Pôle Saint-Hélier* et l’association Au bout du plongeoir, avec le soutien du Ministère de la culture (Direction régionale des affaires culturelles de Bretagne), de l’agence régionale de santé Bretagne et de la ville de Rennes,  dans le cadre du programme régional «culture et santé».

La saveur du geste

Lors d’une rencontre avec le chef étoilé, Lucien Coquant auprès duquel je réalisais un travail photographique, la place

du corps et du geste dans l’espace culinaire m’a semblé constituer un fécond sujet de recherche plastique. Projet encouragé par le regard porté par Pierre Gagnière, grand chef parisien, sur ma dernière exposition photographique.

Mon travail, de nature monographique, portera sur le lieu cuisine, sur le labeur de l’ombre (épluchage, préparation des

viandes, des poissons, éminçage des légumes, etc) et sur la préparation des plats. En résumé, sur les mains des chefs,

sur tout ce qui se coupe, se tranche, s’épluche, et « tout ce qui mitonne, se braise, se cuit, se rôtit », comme l’énonce

Marc Brétillot, initiateur du design culinaire.

Mon souhait est d’exalter par l’image, essentiellement par la photo, l’envers du décor, le geste appliqué, minutieux,

précis, exigeant qui participe de la création culinaire. Contrairement à l’antienne en vogue dans les médias, l’oeuvre

gastronomique ne naît pas du seul don, ni de la seule inspiration.

L’objet est de constituer une galerie de portraits par le geste, chaque cuisinier ayant, au-delà d’un incontestable savoir-

faire, sa singularité d’action. 

Mon travail, de nature monographique, portera sur le lieu cuisine, sur le labeur de l’ombre (épluchage, préparation des viandes, des poissons, éminçage des légumes, etc) et sur la préparation des plats. En résumé, sur les mains des chefs,

sur tout ce qui se coupe, se tranche, s’épluche, et « tout ce qui mitonne, se braise, se cuit, se rôtit », comme l’énonceMarc Brétillot, initiateur du design culinaire.

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Portraits d'Asie centrale

Du désert de Gobi aux montagnes du Tadjikistan quelques portraits colorés

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Waterfront

Le 20 janvier 2010, Erick Deroost, plasticien, a embarqué pour

une résidence d’artiste à bord du porte-conteneurs Marfret-Marajo*,

propriété de la société Marfret.

La compagnie maritime marseillaise au rayonnement international

a coutume d’ouvrir ses navires aux créateurs.

Une mise en situation excitante et un intérêt de longue date pour

le monde maritime et portuaire ont décidé l’artiste à se

soumettre à l’expérience de la conception en vase clos.

Destination : l’arc Caraïbe et l’Amérique centrale.

Ce voyage, long de trente jours, a permis à Érick Deroost de

pénétrer l’univers du transport maritime, d’en explorer les codes

et de méditer sur l’objet conteneur.

In situ, l’évolution du monde portuaire via ses composantes

humaines, économiques et formelles a guidé sa réflexion.

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